la vache qui cuit

la vache qui cuit

Le succés du Prosecco

 

 

 

 

Il n’est pas trop compliqué expliquer le succès de ce vin blanc mousseux du nord-est de l’Italie. C’est comme une équation mathématique, avec laquelle on peut arriver toujours au même résultat.

 

 

 

 

Ma on commence d’abord avec un petit peu de culture et histoire…come j’adore !

 

Prosecco est le nom d’un cépage qui a ses origines accréditées déjà dans l’époque romain, entre le 63 av. J. C. et le 14 ap. J. C., dont on en trouve trace dans les écrits de Plinio Il Vecchio, où il en exaltait la qualité en appelant le vin produit par ses raisins « Pucino ». À cette époque, le cépage était cultivé sur le Carso (région collinaire de la Frioul-Vénétie-Julienne).


Dans le Moyenne Age on retrouve des autres documents qui en attestent la présence dans la région de la Vénétie, avec sa culture, qui avait transformé le paysage et son commerce, qu’amené les commerçant de l’Allemagne et de la Pologne jusqu’à les collines de Conegliano.


Donc ses origines sont très bien fixées dans l’histoire, mais c’est que dans le ‘800 que grâce à Mr Carpené on obtienne le vin tel qu’on le connait, au presque. Pour le Prosecco Mr Antonio Carpené à réélaboré la méthode Charmat: après la vendange, les raisins recueillis sont pressés pour y extraire que le « moût fleur », du cœur du grain. Suive le décantage, où le moût est laissé reposer au froid en bassins d’acier pour 10-12h. De que cette opération est terminée, on prendra que la partie limpide du moût, pour commencer sa vinification : grâce aux ferments naturels y ajouté, après 15-20 jours sous température constante de 18°-20° en des bassins d’acier, on obtiendra le vin base. La procédure pour avoir la mousse partira du vin base de qu’il sera totalement limpide. Tous les vins différents qu’iront composer le vin final, distingués jusqu’à ce point-là par provenance, époque de vendange et caractéristiques organoleptiques, sont réunis en précises proportions. La mousse est donc obtenu avec la fermentation classique italienne (ou Charmat) d’au moins 30 jours, qui donne au vin son caractère frais, floréal et fruité. Après la prise de mousse, le vin est embouteillé et de là au 30-40 jours il est mis en commerce sur le marché.

 


Dans tout le cas, chaque fois qu’on parlera de Cartizze et Conegliano-Valdobbiadene DOCG Prosecco Superiore, on parlera toujours de spumante (ou vin mousseau), autrement on parlera de Prosecco D.O.C. soit mousseau soit effervescent ou tranquillo.


Il est un vin simple, humble, facile, mais aussi jeune, moderne, pas vieilli, avec un coût contenu.


Pourquoi un vin facile, simple et humble ?

Il s’agit d’un vin frais, qu’on peut tranquillement accorder avec plusieurs mets et pour tout un repas, selon sa typologie; il est aussi reconnaissable, avec son acidité et sa sapidité, ses arômes de pain et biscuit, pomme, poire, pêche blanche et fleur d’acacia. Il a un teneur alcoolique pas trop élevé: de 11,5°. Il ne laisse pas un gout trop fort et persistant dans la bouche, mais il a quand même un goût typique, en se prêtant à une plus grande consommation, grâce aussi au publique à qu’il s’adresse, pas forcément composé que des experts : le Prosecco a, donc, dans son entourage un vaste publique varié, pas forcément avec des connaissances techniques.

 

Pour ce que concerne sa jeunesse, on pourrait dire qu’il a ses racines bien fixées dans l’histoire, mais que soit le méthode de vinification et les cépages utilisées aujourd’hui sont récents : le méthode a environ 100 ans, les cépages en moyen 50 ans. 

 

Il est, en plus, un vin qu’on produit et on met en vente. Ça veut dire qu’il n’a pas besoin de vieillir, de rester dans le cave à murir avec tous les risques que ça comporte. Pour comprendre exactement de quoi il s’agit le Prosecco, sont nécessaires des notes techniques: il est composé principalement des raisins Prosecco (ou Glera) et d’une partie de Verdisio, Bianchetta, Perera o Prosecco Lungo (ou Glera Lunga), toutes variétés présentes dans la zone où il est produit. Mais sont prévue aussi des typologies avec un mélange de Prosecco et Pinot ou Chardonnay.

 

On peut, de toute façon, distinguer entre Prosecco DOC et DOCG : la première appellation est pour tout le Prosecco produit soit dans la Vénétie soit dans le Frioul-Vénétie-Julienne, la deuxième pour le vin produit dans les 15 communes (Valdobbiadene, Pieve di Soligo, Farra di Soligo, Miane, Vidor, Follina, Cison, Refrontolo, San Pietro di Felletto, Tarzo, Vittorio Veneto, Colle Umberto, San Vendemiano, Conegliano, Susegana). Le cépage de cette région particulière a reçu une nouvelle appellation, pour le distinguer : il a pris le nom de Glera.

 

Dans le Prosecco DOCG on peut ultérieurement distinguer entre diffèrent typologie de Prosecco: Cartizze (cru entre Saccol, San Pietro in Barbozza et Santo Stefano, normalement vinifié en Dry) Brut, et Dry, selon le taux résiduel en sucre, mais on peut aussi reconnaitre entre Conegliano Valdobbiadene DOCG Prosecco Superiore spumante, Conegliano Valdobbiadene DOCG Prosecco effervescent et tranquille. Récemment ont étés introduites aussi les Rive, des autre crus que pétillantes, avec des raisins qui viennent par une seule municipalité (commun) ou une seule de ses fractions.

 

Son coût est invraisemblablement contenu, même pour les crus, qui ont des prix de production plus élevés à cause du coût de le vendange (les collines où sont les cépages sont fortement inclinées et le ramassage des grappes et fait à la main par des professionnels).

 

Le Prosecco est donc devenu un vin à la mode et quand on afferme ça d’un produit, on dit qu’il a rejoint le sommet de son succès. Il est devenu un vin qui représente la façon de boire italienne, le goût italien et la typicité de la région où il est né : simple mais pétillante, facile mais reconnaissable, moderne mais qui regarde à la tradition et à ses origines.

 

Ce que c’est incroyable est aussi le fait qu’n peu l’accompagner avec plein des assiettes différentes, soit élaborés, soit tous simples. C’est magnifique comme apero, avec des crudités, du poisson cru ou de « cicchetti » à la venitienne (« baccalà mantecato », « schie » frittes, sopressa, « sarde en saor »), mais c’est aussi un vin à boire avec un risotto, plus délicat et onctueux, ou du poisson au four, avec son gout délicat et raffiné. Dans la version plus douce, dry ou extra dry, c’est très bon comme vin pour le dessert.

 

 

 

 

 

 

À essayer le cocktail qui est né chez le « Biffi » dans le centre-ville de Trevise : le SPRITZ ! Prosecco, eau gazeuse et à choix Aperol, Campari ou Cynar…petit olive vert à l’interieur, zest de citron ou orange et l’été est dans votre verre.

 

Il faut donc commencer à le boire, doucement, pas en abuser ! ;-)



02/07/2012
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